Le Sang de la Terre

La Toile Gourmande focalise aussi sur le vin et à son univers si particulier !

Le vin est un plaisir exceptionnel qui peut s’apprécier sans nécessairement être un œnologue averti ! Je n’ai pas la prétention d’en être un, pas plus que celle de vous dispenser un cours sur ce nectar que le poète baptisa «Sang de la Terre». Non, je n’en n’ai pas la capacité ! Mais je lis beaucoup sur le sujet et j’ai eu la chance de discuter avec quelques personnes qui avaient acquis des connaissance à propos du vin et de son monde… Alors, j’espère simplement  partager avec vous, par le biais de la Toile Gourmande, les rudiments dont je dispose !

Nous disposons de cinq sens : la vue, le toucher, l’odorat, l’ouie et le goût. Trois d’entre eux – la vue, l’odorat et le goût – contribuent au plaisir de la dégustation d’un vin. Cependant, il est clair que l’appréciation d’un vin est subjective ; ce n’est parce que j’ai un faible pour les vins de France, et plus particulièrement le Châteauneuf du Pape (Rhône), le Gevrey-Chambertin (Bourgogne, Côte de Nuit) et les Graves ou Côtes de Blaye (Bordeaux), que vous les apprécierez tout autant. Pour découvrir les vins, il faut en boire ! Modérément, avec sagesse et envie mais la dégustation aidera l’amateur néophyte à se familiariser avec les différents goûts, les différentes odeurs et couleurs. Comme le souligne Claude Naudin, éditeur du Larousse du Vin, dans l’avant-propos de son édition de 2004, «notre cerveau enregistre les différentes sensations ressenties. Tel vin en évoquera vite un autre : les arômes spécifiques de certaines régions, de certains cépages, voire d’un millésime précis, sont mémorisés et éveillés par la dégustation d’un nouveau vin»(1). La meilleure façon de découvrir les vins est de les regarder, de les sentir et de les goûter…

Aujourd’hui, l’amateur de vin se trouve face à un large éventail. Je me rappelle les tablées dominicales de mon enfance, lorsque mon père sortait une bouteille de vin c’était automatiquement un français ! Ce n’est que quelques années plus tard que le paternel découvrait les vins d’Espagne et d’Italie, grâce à l’immigration notamment… De nos jours, il se fait du vin de qualité dans une multitude de régions du globe ; de l’Angleterre à la Turquie en passant par la Belgique, la Slovénie, la Roumanie ou la Bulgarie. Le continent américain n’est pas en reste, ni au Nord ni au Sud. La Californie, l’Oregon, le Chili, l’Argentine ou le Brésil sont devenu des nations vinicoles. Avec la Chine, l’Inde ou l’Afrique du Sud en sus, la production s’est mondialisée. Ce vaste choix  n’est pas fait pour aider le profane !

Personnellement, je ne suis pas partisan des caves trop fournies ! D’abord parce qu’il ne faut pas perdre de vue que le vin peut être un investissement onéreux ; mieux vaut une petite cave avec des vins de qualité qu’une grande remplie de sous-produits sans intérêt ! Ensuite parce que tous les vins ne sont pas égaux devant la garde ; dès lors l’accumulation des bouteilles augmente le risque d’en laisser mal vieillir certaines… Ma cave n’est riche que d’une cinquantaine de bouteilles et cela m’apparaît comme largement suffisant. Cela permet, au fur et à mesure des dégustations, un turn-over idéal !

Dans la rubrique «A la cave…» du site, vous trouverez avec le temps :

Ä des informations sur les différentes régions vinicoles du globe ;

Ä quelques trucs et astuces liés à la dégustation et/ou à la conservation du vin ;

Ä les familles de vins ;

Ä les vins d’accompagnement des mets ;

Ä quelques notions de vocabulaire.

Et comme la Belgique est aussi un terre de bière, il n’est pas exclus que nous nous y attardions aussi de temps à autres ! Car, et même si je ne suis pas un buveur de bière, contrairement à ce que certains affirment, il n’est pas incompatible d’être à la fois amateur de bon vin et de bière !

N’oublions jamais qu’un vin se découvre, se déguste, qu’il se boit avec passion et patience et que l’abus est l’ennemi du plaisir !

(1) in Larousse du Vin, édition 2004, page 5.